La bête de Stronsay

Il y a deux cents ans, une étrange créature fut drossée sur les rochers des îles Orkney en écosse, grâce aux techniques d’identification de l’ADN l’identification de l’espèce à laquelle appartient la carcasse sera peut être possible.

C’est en septembre 1808 que fut découvert Le corps de la « bête de Stronsay » ,étalé sur un rocher de Rothiesholm Head au sud est de l’île de stronsay (anciennement stronsa).

Selon les déclarations des témoins oculaires de l’époque, la dépouille aurait eu une longueur approximative de 18 mètres de long, un long cou de plus de 3 mètres surmonté d‘une petite tête le tout relié à un corps mince plutôt fuselé disposant de trois paires de nageoires ou pattes avec une crinière ou crête s‘étalant du cou à la queue.

Cette découverte faisant suite à l’observation de l’équipage du trois mats « Marie Galante » en 1803 au large des Orcades d’un animal marin au long cou avec une tête serpentine et comme une crinière sur le corps dont la longueur était d’environ 10 mètres, on identifia ipso facto l’animal marin en décomposition au fameux « serpent de mer » défrayant les chroniques maritimes depuis des siècles et plus précisément à un plésiosaure relique.

On l'identifia aussi comme etant de la même famille que "nessie" le celebre habitant du Loch Ness

 

Plésiosaure ou squale ?

Depuis quelques décennies et notamment depuis l’identification de la carcasse péchée par le Zuiyo Maru (1977) les chercheurs, s’orientent de plus en plus vers le requin baleine (toutefois l’atlantique nord est absent de sa présence) ou plus probablement le requin pèlerin quoique la taille de la dépouille soit un peu trop grande pour correspondre aux norme de l’espèce, une autre possible identification serait celle d’un requin encore non identifié à ce jour..

En effet lorsqu’un requin se décompose, sa mâchoire ainsi que son système branchial tombe, donnant pour apparence un long cou avec une petite tête.

Des échantillons retrouvés après plus de 70 ans

Longtemps perdus, les fragments d’os et de chair recueillis lors de la découverte ont été retrouvés dans un collection privée constituée dans les année trente.

Le Dr. Yvonne Simpsonde l’université de St Andrews prévoit d'extraire l'ADN à partir des fragments et de le comparer aux résultats d’échantillons contenus dans une base de données regroupant l'ADN des requins répertoriés dans un laboratoire de Floride.

Elle espère que l’identification sera totale d’ici quelques mois et présentera les premiers résultats d’analyse début septembre au festival international de la Science d'Orkney , ces résultats préliminaires semble confirmer l’appartenance de l’animal marin à l’arbre phylogénique des requins ou assimilés, quoiqu’il soit encore trop tôt pour définir s’il s’agit d’un nouvelle espèce ou non

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13/07/2009

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